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12 septembre 2017 à 22:27

compte rendu diagonale SP

COMPTE RENDU DIAGONALE STRASBOURG-PERPIGNAN (SP17080)

Du 15.06.2017 au 18.06.2017

Mercredi 14 juin : Je prends le train à Bollène direction Strasbourg.

Pour moi une double première faire une diagonale et prendre le train avec mon vélo.

Comme je n’ai pas trouvé de train+vélo pour me rendre dans la capitale Alsacienne j’ai dû me résoudre à le démonter, enlever les roues, et à l’emballer dans un tissu (un vieux rideau) que je pourrai abandonner à l’arrivée. 1ère partie du trajet en TER jusqu’à Lyon avec là toutefois un emplacement pour poser ma monture. Par contre dès Lyon et le TGV plus rien de prévu d’autre que les racs à valises mais c’est toujours ça. Après un trajet rallongé d’une heure du fait de l’absence du conducteur au départ de Lyon, tout de même assez exceptionnel, me voilà arrivé au point de départ de ma première Diagonale.

Etant tout de même arrivé à 17h j’ai tout mon temps pour aller repérer le commissariat de police et reconnaitre la sortie de Strasbourg afin d’être plus serein pour mon départ du lendemain matin. Ceci fait j’en profite pour visiter à vélo cette magnifique ville dont le centre est quasiment dédié à notre mode de déplacement préféré. Après cette visite je m’offre un repas bien installé en terrasse dans le pittoresque quartier de la petite France puis après avoir avalé une spécialité alsacienne je regagne mon hôtel afin je l’espère pouvoir passer une bonne nuit de repos avant d’autres surement plus agitées.

 

Jeudi 15 juin : 7h à l’hôtel je suis prêt et je trépigne d’en découdre avec la route. J’enfourche mon vélo et parts vers le commissariat, emporté par ma fougue je le dépasse s’en m’arrêter, finalement après être retourné sur mes talons je m’y présente avec de l’avance craignant de voir une longue file d’attente de personnes venant faire une procuration pour le vote du second tour des législatives mais encore une fois je dois avoir un esprit bien trop citoyen ou naïf. C’est donc avec 25 mn d’avance que la gentille policière me pointe mon carnet de route, il faudra donc que j’en tienne compte pour mon heure d’arrivée à Perpignan. Au moment de sortir du commissariat le planton de garde me demande pourquoi je fais valider mon carnet, ma réponse semble le laisser à la fois dubitatif et admiratif à moins que ce soit une inquiétude sur mon état de santé mentale ce qui peut se comprendre au fond.

7h35 me voilà enfin parti pour de bon, heureux comme un pinson, la grosse chaleur annoncée tout comme les orages ne parviennent pas à entacher ma motivation.

Là je me dis que j’ai bien fait de reconnaitre les 10 premiers kms de mon parcours car de bon matin la circulation est très dense aux abords de Strasbourg. Je me lance donc sur cette route où tous les villages ont un nom se terminant par « heim » pas facile du coup de tout retenir. Heureusement en Alsace, ce qui n’est malheureusement pas le cas de partout, les numéros de route sont toujours bien indiqués tout comme les distances entre les villages.

Pour ma première diagonale j’ai choisi de prendre des routes assez directes, j’emprunte donc la D468 pendant 72kms et finalement je ne regrette pas du tout mon choix car si c’est une route importante à la sortie de l’agglomération Strasbourgeoise cela devient rapidement une petite départementale. De plus de ces heures le gros de la circulation est plus en direction de Strasbourg. Je m’achemine petit à petit vers Mulhouse qui avec Narbonne doit être une des « 2 grandes » ville que je vais devoir traverser tout au long de mon parcours. Finalement tout ce passe bien car je trouve très rapidement des indications que me conduisent à « l’euroroute » voie verte qui me conduira sur 30 kms jusqu’à Dannemarie.

Je longe un petit canal agrémenté de très nombreuses écluses qui m’occasionnent à chaque fois le franchissement d’un petit coup de cul. Je croise avec cette chaleur étouffante accentuée par un vent chaud contraire, quelques rares vélos. La chaleur est telle, plus de 40°, qu’elle m’oblige je dis bien m’oblige à me plonger dans une écluse du canal. Cela fait plus de 50 kms quand j’arrive au port de Dannemarie que je n’ai pas trouvé un seul point d’eau. Pas très normal pour une voie verte mais finalement c’est comme la ViaRhôna. Au port je trouve toutefois un petit snack qui doit autant travailler avec les cyclistes qu’avec les plaisanciers. D’ailleurs deux équipes de randonneurs allemands ou suisses viennent de se rencontrer et se racontent leurs péripéties dans une langue que je ne comprends pas mais dont les gestes ne laissent planer aucun doute. Après avoir pris un soda bien frais et rempli mes gourdes je quitte la voie verte pour prendre la route de mon prochain contrôle à Porrentruy en passant par Delle. La 1ère grosse surprise de mon parcours, je me trouve devant un poste frontière. En effet concentré sur mes cartes pour préparer mon parcours je ne me suis même pas aperçu que j’allai passer en Suisse.

Me voilà donc parti pour 40 kms en pays Helvète, je quitte donc non seulement la France mais aussi la communauté européenne ce qui va m’occasionner un petit déboire. En effet je m’arrête à Porrentruy et décide pour le coup de prendre une boisson fraiche dans le bar où je fais pointer mon carnet de route mais au moment de régler la consommation point de francs suisses donc pas de rendu de monnaie et donc au final un soda à 5€ servi au verre le plus cher que je n’ai jamais payé.

Je repars pour Pont de Roide après avoir pu vérifier le légendaire flegme suisse. 5 mn pour un chauffeur de bus pour finalement me dire que la route de je devais prendre était en fait celle où j’étais, ce n’est donc pas un mythe. A Pont de Roide j’ai presque fait 200 kms, j’ai beaucoup bu et très peu voire pas mangé je m’arrête donc dans une boulangerie pour me ravitailler, là je peux je viens de revenir en France. Je file vers Clerval où je prends à nouveau une voie verte que j’avais repérée sur les cartes. Très bonne idée malgré un court passage à fort pourcentage, le jeu en vaut la chandelle, j’évite la circulation et je longe le Doubs jusqu’à Baume Les Dames.

Il ne me reste que 60kms pour aujourd’hui mais je sais qu’ils vont être très durs. Je dois y gravir la quasi-totalité de mon dénivelé du jour. Mon compteur indique 1000 m de gravis alors que je dois arriver à 2100m et je dois avouer la chaleur m’a fortement entamé mais le moral est encore là. Aller haut les cœurs je pars à l’assaut du Jura. Il est 20h30 la chaleur décline tout comme le soleil enfin. Non seulement la pente est raide mais en plus la route n’est pas agréable, large et sans intérêt, si ce n’est la rencontre avec des chamois et chevreuils. Je fini avant d’ arriver à mon hôtel par une 2 fois 2 voies non interdite aux vélos mais empruntée par de nombreux camions qui soit surpris de voir un vélo cheminer dans la nuit soit agacés me klaxonnent sans sympathie. 23H45 j’arrive enfin au bout de ma 1ere étape avec 308 kms au compteur au lieu des 295 prévus environ 2000 m de dénivelé et une fraicheur physique qui me surprend au vu du coup de moins bien que j’ai eu sous la chaleur. De plus je suis dans mon timing. Aller une douche un casse-croûte et au dodo du moins c’est comme ça dans l’idéal. Non, stop, pas de clé pour la chambre, celle-ci devait se trouver sur le comptoir de la réception sauf que la réception est elle-même fermée à clé. J’ai bien le code pour rentrer dans le hall de l’hôtel mais pas plus. J’appelle la réception personne ne me répond, je parcours les 3 étages de l’hôtel dans l’espoir de trouver les clés sur une porte et bien non. Je ne résous donc à prendre ma douche avec un arrosoir trouvé dans un placard et à dormir sur les coussins de fauteuils trônant dans les couloirs. La douche prise à l’eau froide je vais pour me coucher quand j’ai l’idée de consulter mon répondeur où bien-sûr la charmante dame de l’hôtel m’indiquait le numéro de ma chambre et s’excusait que son employée ne me l’ai pas indiqué en me donnant le code d’accès. Après ce petit contre temps je prends une vraie touche chaude et vais dormir dans un lit douillé qui me tend les bras.

Vendredi 16 juin : Je me réveille avec une heure de retard, satané réveil ou plus exactement satané nouveau téléphone que je ne maitrise pas encore. Bon pas grave j’avale le petit déjeuner laissé dans ma chambre comme prévu. Je file à la réception, cette fois ouverte, je règle ma note et je parts. Je n’ai que 45 mn de retard du coup. Et bien non je ne sais pas si c’est le stress de ma première diagonale ou le froid qui pique un peu il faut dire que Pontarlier ce n’est pas les tropiques même en juin, quoi qu’il en soit j’ai oublié de faire viser mon carnet de route donc je redescends tranquillement le talus que je viens de monter pour faire apposer le cachet indispensable et là mon heure de retard je l’ai bien retrouvé. Mais le retard n’a d’importance qu’à l’arrivée en fait donc pas de panique la route et encore longue très longue.

Je pars donc pour une étape plus courte que la veille et où le dénivelé sera bien mieux réparti. Direction Saint Simeon de Bressieux avec la traversée de la Bresse et des Dombes et leur fausse platitude. Mon prochain pointage sera à Lons le Saunier jusque-là rien de bien extraordinaire, je roule à la fraiche et à vive allure puisque arrivé à Champagnole km 41 j’ai déjà rattrapé mon retard matinal. A Lons je pointe dans une boulangerie et je repars vite avant que la chaleur ne vienne à nouveau m’accabler. Ma destination prochaine Bourg en Bresse par la D1083 ce qui à mon avis est le point noir de mon parcours. Il est 10h la circulation est très dense la chaleur est là, la route est soporifique, ma seule distraction sur ce tronçon trop long, 64 kms, est une crevaison sur la roue arrière. Je profite de mon arrêt mécanique, le seul de tout mon périple, pour me sustenter du sandwich acheté lors de mon dernier pointage. Ça aussi c’est un problème arriver à manger en fait la chaleur et la boisson excessive me coupe toute envie de manger. La longue litanie de l’asphalte du moment et tout aussi indigeste. Enfin Bourg en Bresse où je prends un peu le temps de flâner en centre-ville car je suis en avance sur mon horaire.

La sortie de Bourg n’est pas aisée d’autant plus que je veux à tout prix sortir de cette circulation qui agresse mes oreilles et mes poumons depuis trop de kilomètres. Après avoir un peu tourné en rond je trouve enfin la route de Chalamont, village à partir du quel j’ai pu faire une reconnaissance quelques jours plus tôt. A l’entrée du dit village j’aperçois un cyclo qui roule bizarrement, il vient vers moi en roulant à contre-sens, se positionne pour me prendre en photo. Lorsque je passe à sa hauteur j’entant un jovial « diagonaliste ? ». A ma réponse affirmative il me dit « je suis sariste ». Pour les néophytes comme moi les saristes sont les dignes représentants du Service d’Accompagnement à la Route destiné à venir accompagner pour quelques kms les diagonalistes ou les aider à traverser les agglomérations. C’est donc là que je fais la connaissance d’André Delarue sariste à Bourg en Bresse qui est sympathiquement venu à ma rencontre. Nous faisons quelques kilomètres ensemble, il m’aide à trouver de l’eau à Chalamont qu’il semble bien connaitre et m’accompagne jusqu’à Meximieu point de contrôle pour moi. Il m’offre un verre à boire il semble que c’est une tradition lorsqu’un sariste vous rejoint, nous entamons une conversation de passionnés de vélo que nous sommes et de bavard que je suis. Il finit par me mettre sur la route en me disant que sur une diagonale on ne peut pas flâner on sait jamais ce qu’il peut arriver.

Malgré tout je repars avec presque une heure d’avance. Ayant reconnu cette partie de parcours jusqu’à Bollène je ne perds pas de temps en navigation mais je sais très bien que cette heure d’avance ne sera pas de trop. En effet à la sortie de Bourgoin Jallieu une côte à 8% de moyenne sur 3 km m’attend et vu mon chargement et ma morphologie je ne vais pas y gagner du temps bien au contraire. Avant d’attaquer ce plat de résistance je fais un peu de tourisme à Crémieux village où je suis passé trop vite 10 jours plus tôt et qui s’avère être magnifique. Je sais je suis incorrigible, je ne dois pas flâner mais je ne conçois pas le cyclotourisme sans. J’en profite pour faire quelques albutions et photos, me ravitaille en eau. Je reprends la route par une côte bien plus douce que celle qui m’attend quelques kms plus loin et que j’appréhende beaucoup. Je m’arrête à nouveau à Bourgoin Jallieu pour me ravitailler dans une boulangerie, j’ai encore très peu mangé aujourd’hui.

Cette fois j’y suis-je ne peux plus reculer, je suis au pied du mur et comme 10 jours plus tôt c’est très dur, tout aussi dur que la fois précédente mais je sais qu’après il ne me reste que la petite côte de la Côte St André et c’est presque fini pour aujourd’hui. La difficulté du jour passée je glisse vent dans le dos vers st Siméon de Bressieux Terme de ma deuxième étape qui se conclue sur 277 kms et 1750m de dénivelé soit un peu de rabio en tout mais là encore une arrivée à l’heure 20h. Là point de problème de clé mais un accueil très chaleureux bien que dubitatif lorsque je décris à mes hôtes mon périple passé et à venir. Après une bonne douche et avoir décliné le bain dans la piscine et les gambas grillés proposés très gentiment par mes hôtes je me glisse dans les bras de Morphée pour une nuit courte mais réparatrice.

 

Samedi 17 juin : 1h du matin je me lève pour un départ prévu à 2h mais que je vais anticiper d’une demie heure. J’avale donc le délicieux petit déjeuner laissé à mon attention sur la table de la salle à manger et je prends la route dans la nuit noire sans oublier de prendre une photo devant le panneau du village mes hôteliers n’ayant pas de tampon et de ces heures matinales avant potron minet difficile de trouver un commerce ouvert. Mon parcours commence par longue très longue montée 15kms. Lors de cette ascension nocturne sur une petite sinueuse de moyenne montagne sans aucune voiture il m’est arrivé ce que je craignais le plus. Je me suis fait bousculer par des jeunes en voiture qui ont tenté de me pousser dans le fossé. Le passager visiblement éméché m’a poussé le coude d’un coup de main sans que la voiture ne ralentisse et bien-sûr m’a invectivé de noms d’oiseaux que la morale m’interdit de répéter. Malgré tout, cet incident passé et fort heureusement sans conséquence je poursuis normalement ma route vers Romans sur Isère. Ville que j’ai eue beaucoup de difficultés à passer sous l’orage en pleine nuit une semaine avant. C’est entre Romans et Crest que le soleil montre le bout de son nez avec son lot de fraicheurs habituelles. J’arrive à Crest où après une courte pause je trouve ma dernière vraie côte de la journée même si je n’aurai au sommet pris qu’un tiers de mon dénivelé de la journée. Par bonheur ou par chance Le Mistral me pousse avec de plus en plus de vigueur. J’arrive avec plus d’une heure d’avance à la Batie Rolland où malheureusement il n’y a plus de commerce je prends donc une photo du panneau d’entrée du village avec mon vélo fièrement arboré de sa plaque de cadre.

Mistral aidant je fonce vers Bollène où mon collègue Manu m’attend pour boire un café et prendre de mes nouvelles et où ma chérie m’a concocté un excellent petit déjeuner. A cette occasion je m’aperçois que c’est bien agréable de parler à quelqu’un d’autre que soi-même. Du coup je m’offre une pause bien plus longue que prévu mais si agréable. Il est vrai que le vent m’aide que je suis en terres connues et que je ne perds pas de temps à chercher ma route même si je sais que ce ne sera plus le cas un peu plus loin. La chaleur devient  étouffante elle montera jusqu’à 42° aux abords de Montpellier. Même si c’est un secteur que je ne connais pas du tout j’ai fait le choix d’éviter le plus possible les agglomérations de Nîmes et de Montpellier d’autant plus que nous sommes samedi et que la chaleur conduit beaucoup de monde vers la mer toute proche. Mon pointage suivant est à Marguerite donc quoi de plus naturel de pointer cher un fleuriste qui est toujours ouvert à 13h car c’est jour de marché. Un homme très agréable épaté par mon aventure et qui de plus m’indique avec beaucoup de précision la route à prendre par la suite. J’attaque la traversée de la garrigue Nîmoise où rien ne peut m’abriter d’un soleil de plomb en ce début d’après-midi. Sous cette chaleur écrasante j’arrive dans la banlieue Montpellièraine que j’aurais sûrement dû traverser par le nord au lieu du sud mais bon j’y suis et je n’ai plus le choix. J’éprouve la plus grande difficulté à rejoindre Villeneuve les Maguelones sans emprunter les 2 fois 2 voies qui ne sont pas interdites mais qui ne me font pas envies tant elles sont fréquentées.

A partir de Villeneuve Jusqu’à Frontignan lieu de ma dernière nuit j’emprunte quasiment tout le long un voie verte parfaitement sécurisée. Frontignan la plage la mer et un bain salvateur même si il est pris en cuissard.

Je viens d’arriver avec 2h d’avance 327 kms et 1850 m de dénivelé, je vais pouvoir m’offrir un vrai moment de détente. Après mon bain, ma douche je fais 4 courses car ce soir je dors dans un studio que l’on m’a prêté. Toutefois je vais mettre cette avance à profit pour partir plus tôt le lendemain et ainsi éviter de trop rouler avec cette chaleur qui je le sens me prend beaucoup d’énergie et occasionne d’innombrables arrêts fraicheur.

 

Dimanche 18 juin : 1h30 du matin c’est parti pour une nouvelle virée. Je prends la route de Sète, une grande route très trafiquée la journée mais de ces heures totalement ou presque déserte. Je décide de contourner Sète par le port et le bord de mer ce qui n’est pas forcément une bonne idée car je suis en train de bien me rallonger mais je fini par rejoindre la piste cyclable qui va me conduire jusqu’à l’entrée de Agde. Si elle est très agréable jusqu’à la bifurcation Agde/Cap d’Agde, là les choses se gâtent en effet tout en devenant obligatoire la piste n’est plus goudronnée ni même désherbée, limite impraticable et dangereuse, un véritable enfer de nuit heureusement mon éclairage est très opérationnel.

Alors que je pense qu’il va être très compliqué de trouver ma route dans Agde et que je m’arrête à un feu tricolore un passant fort aimable s’empresse de m’indiquer ma route le tout en 3h du matin tout de même bravo monsieur. Passé cet obstacle la voie est libre vers l’arrivée malgré des zigs et des zags pour éviter les agglomérations de Bézier et Narbonne. J’arrive rapidement à Sigean lieu d’envoi de ma carte d’arrivée et où je fais mon dernier arrêt boulangerie. Il me reste environ 50kms et comme pour le départ je prends la route la plus directe pour arriver à savoir la D6009 que je suis depuis Narbonne. Tout ce passe bien jusqu’à 10 kms de l’arrivée où un panneau m’oblige à quitter ma route et me conduit sur un rond-point sans échappatoire, toutes les sorties sont interdites aux vélos. Je fini par descendre de mon vélo pour traverser un pont et me trouver dans une zone commerciale où là encore il est impossible de sortir sauf par une route elle barrée pour travaux. Que cela ne tienne je m’y engage et en franchissant un tas de terre je me sors de cette souricière ou cyclistière. Au fruit d’un dernier détour je parviens enfin à Perpignan et son commissariat tant convoité.

Je suis accueilli par un agent de police fort aimable et habituel du fait, il me raconte l’anecdote d’un diagonaliste ayant oublié au commissariat ses cartes de départ et d’arrivée, anecdote relatée sur le site de l’amicale des diagonalistes la semaine précédente.

Au final j’ai parcouru 1083 kms et grimpé 6 600 m et ai découvert beaucoup de nouvelles contrées.

 

Merci à la FFCT, merci Annette et Marc pour nous permettre de vivre de telles choses, merci à André pour m’avoir accompagné un bout de route, merci à Manu et ma chérie de m’avoir attendu et réconforté à Bollène

 

                                                                       Christophe un Cyclotouriste Heureux

Commentaires

Staff
CG
CHRISTOPHE GARAIX 13 septembre 2017 21:56

Y a plus qu'a s'y mettre

Staff
Myriam Davain Faure
Myriam Davain Faure 13 septembre 2017 21:52
Cyclotouriste

Bravo Christophe pour ton périple et pour ton "petit" résumé, ça fait rêver!

Staff
CG
CHRISTOPHE GARAIX 13 septembre 2017 19:30

Merci Jean-Marc bientôt le compte rendu de Brest - Perpignan ...promis j ai fait plus court

Staff
Jean Marc Bonnafoux
Jean Marc Bonnafoux 13 septembre 2017 18:34
Cyclotouriste

Encore une fois je suis admiratif de ta " folie ". Bravos Christophe pour cette magnifique diagonale, le compte rendu reflète bien la difficulté de roulé seul la nuit !